Les différents types d'examens
L’échographie
Son principe consiste à appliquer une sonde (comme un stylo)
contre la peau en regard de l’organe à explorer. Cette
sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus puis lui sont
renvoyés sous la forme d’un écho.
Ce signal, une fois recueilli va être analysé par un
système informatique qui retransmet en direct une image sur un
écran vidéo.
L’appareil d’échographie s’appelle un échographe.
Il se compose de quatre éléments principaux :
La sonde reliée à l’appareil par un câble.
Elle émet les ultrasons et reçoit le signal après
son passage à travers les tissus.
L’écran vidéo sur lequel les images sont visionnées en direct.
Le système informatique.
Le panneau de commande, composé de multiples touches et applications.
C’est un examen rapide et indolore.
Un gel froid sera appliqué sur votre peau pour améliorer
le contact avec la sonde. Elle sera ensuite déplacée en
regard de la région à examiner.
L’échographiste vous demandera de vous tourner sur le
côté, de prendre de l’air ou de souffler
profondément, de bloquer la respiration. Parfois, pour une
étude plus fine de certains organes (vessie, prostate, ovaires,
utérus) la sonde sera introduite dans les voies naturelles
(anus, vagin).
Si une douleur survient, il ne faut pas hésiter à en parler à l’échographiste.
La colposcopie
Il s’agit d’un examen du col de l’utérus
pratiqué avec une sorte de microscope appelé colposcope (voir).
Cet examen s’effectue lors d’une consultation.
Cette étude de la surface du col de l’utérus
s’effectue spontanément, puis ensuite avec badigeonnage du
col avec deux solutions. Ces deux solutions sont utilisées afin
d’effectuer une cartographie des anomalies éventuelles.
Celles-ci seront ensuite étudiées après un
prélèvement qui peut-être soit un frottis
dirigé sur la zone suspecte, soit le plus souvent une biopsie
qui consiste à prélever un micro-fragment de tissus sur
la zone suspecte..
Toutes colposcopies peuvent être faites de première
intention spontanément devant un col d’aspect inhabituel.
Cette étude de la surface du col de l'utérus s'effectue
spontanément, puis ensuite après badigeonnage du col avec
deux solutions que sont l'acide acétique à 3% d'iode. Ces
deux solutions sont utilisées sur le col de Cette biopsie est
ensuite envoyée au laboratoire qui donne sa réponse sur
l'anomalie éventuelle dans un délai de 10 à 15
jours.
I.R.M. signifie imagerie par résonance magnétique.
Elle utilise un champ magnétique (aimant) et des ondes radio. Aucune radiation ionisante n’est émise.
Son principe consiste à réaliser des images du corps
humain grâce aux nombreux atomes d’hydrogène
qu’il contient. Placés dans un puissant champ
magnétique, tous les atomes d’hydrogène
s’orientent dans la même direction : ils sont alors
excités par des ondes radio durant une très courte
période (ils sont mis en résonance). A
l’arrêt de cette stimulation, les atomes restituent
l’énergie accumulée en produisant un signal qui est
enregistré et traité sous forme d’image par un
système informatique.
Dans la salle d’examen, on trouve :
La machine se compose d’un tunnel formé d’un aimant
à l’intérieur duquel le lit d’examen va
entrer ainsi que d’antennes adaptées à la
région à explorer.
Le pupitre de commande derrière lequel se trouve le personnel
médical est séparé de la machine par une vitre
protectrice.
Il dure 30 minutes à une heure selon l’organe à étudier. C’est un examen relativement long.
C’est un examen totalement indolore mais un peu long et
désagréable à cause du bruit
répétitif à l’intérieur de
l’appareil. Si besoin, des tampons auditifs anti-bruit vous
seront remis.
La mise en place de la perfusion pour injecter le produit de contraste ne fait pas plus mal qu’une simple prise de sang.
Le produit de contraste peut être responsable d’une réaction allergique le plus souvent sans gravité.
La coloscopie ou Échographie endoscopie rectale
Cet examen étudie la paroi interne (muqueuse) du gros intestin afin de :
Déceler des anomalies.
Effectuer des prélèvements.
Visualiser tout le colon c’est-à-dire, le rectum, le
sigmoïde, le colon gauche (descendant), transverse et droit
(ascendant).
C’est l’examen de référence pour explorer le
côlon car il donne des informations très précises.
Son principe consiste à explorer la paroi interne du gros
intestin (colon) à l’aide d’un endoscope (fibre
optique) introduit par l’anus.
L’appareil (endoscope) se compose d’un câble souple
d’un centimètre de diamètre et d’un
mètre cinquante de long, muni d’une fibre optique. Il
possède une source lumineuse à l’une de ses
extrémités. Les plus performants utilisent une mini
caméra et sont connectés à un écran
vidéo. Ils peuvent être équipés de pinces
afin de réaliser des prélèvements pour une analyse
en laboratoire. Un système de commande permet à
l’extrémité de l’endoscope de pivoter pour
aider la progression en suivant les courbures de l’intestin.
Il dure une demi-heure environ mais il peut être plus long en
fonction des difficultés techniques rencontrées.
Ce n’est pas un examen douloureux mais il n’est pas très agréable.
La préparation pour l’examen est astreignante mais elle
est indispensable pour un examen de qualité. Elle provoque une
diarrhée pendant plusieurs heures jusqu’à ce que
toutes les matières fécales soient
éliminées.
Une préparation est indispensable pour un examen de
qualité : Trois jours auparavant, vous devrez suivre un
régime strict sans fibres ni résidus. Il permet de
limiter la quantité des matières fécales. Une
liste détaillée des aliments autorisés et
interdits vous sera donnée. La veille, vous devrez boire deux
litres d’une préparation pour évacuer toutes les
matières fécales.
Le jour même : Être à jeun c’est à dire ne pas manger, ni boire ni fumer.
La cystographie
La cystographie étudie les parois de la vessie et de
l’urètre (canal qui permet l’élimination de
l’urine à partir de la vessie).
Elle est utile dans les bilans de douleurs, d’infections urinaires ou de difficultés à uriner.
Elle recherche, au niveau de la vessie, des diverticules, une tumeur ou
un reflux de l’urine vers les reins. Elle permet
d’évaluer la taille de la vessie ainsi que sa position. Au
niveau de l’urètre, elle recherche un
rétrécissement du conduit ou une
irrégularité de son calibre.
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d’iode.
Son principe consiste à rendre visible (opacifier) la vessie. Le
produit de contraste est injecté dans la vessie à
l’aide d’une sonde introduite dans les voies urinaires. Il
diffuse et tapisse les parois de la vessie qui seront visibles sur les
clichés grâce aux propriétés radio-opaque de
l’iode.
Dans la salle d’examen, on trouve :
L’appareil qui se compose d’une table basculante au-dessus
de laquelle un bras articulé muni d’un tube à
rayons x se déplace.
Le pupitre de commande derrière lequel se trouve le personnel
médical et qui est séparé du reste de la
pièce par une vitre plombée.
L’examen dure environ 30 minutes.
La mise en place de la sonde urinaire n’est pas douloureuse mais désagréable.
L’injection du produit de contraste est totalement indolore. Vous
ressentirez le besoin d’uriner lorsque la vessie sera pleine.
Quelques jours auparavant, il faudra réaliser un examen des urines à la recherche d’une infection.
La sonde urinaire peut irriter la muqueuse vésicale se
traduisant par la présence de sang dans les urines. C’est
une complication rare et sans gravité.
Le produit de contraste peut être responsable d’une
réaction allergique dans de rares cas. Si vous présentez
un terrain propice, des comprimés donnés la veille et le
jour même limiteront la réaction.
Des rayons x : ils sont sans danger du fait des très faibles doses utilisées.
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